La ferme Curupira, un lieu pour créer des rencontres entre la France et le Brésil
Le projet de la ferme Curupira est de prendre soin de l'environnement et des hommes. Maintenant que le premier plan de réhabilitation environnementale est lancé un hectare et demi pour participer au reboisement de la forêt atlantique, nous réfléchissons activement à mettre en place nos deux autres objectifs, à savoir :
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Promouvoir la permaculture et ses bénéficies économiques et socio-culturels, et dynamiser les échanges franco brésilien au tour de ces domaines.
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Connecter les gents et créer de nouveaux horizon en mettant à profit l'expérience acquise et le potentiel humain créé autour du travail de l'Association Capoeiragem à Toulouse.
S'inscrire dans une démarche d'économie locale
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L’économie circulaire vise à changer de paradigme par rapport à l’économie dite linéaire, en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits.
Ce modèle n'est malheureusement pas suffisamment répandu au Brésil, en raison des orientations politiques et du manque d'éducation général.
Pour être au fait des problématiques locales et des actions menées sur les territoires, il faut participer à sa vie, ce qui n'est pas évident lorsque l'on ne vit pas sur place toute l'année, comme Afonso, le porteur de projet de la ferme Curupira.
C'est pourquoi il a souhaité mettre son investissement personnel au service du plus grand nombre via la création de partenariats permettant de créer une dynamique autour des trois principaux objectifs : agroforesterie, partage et permaculture.
Comme il le dit lui même, "la nature est généreuse et pour bâtir un nouveaux chemin, il suffit de partager".
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Promouvoir des pratiques durables
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La ferme Curupira entend ainsi contribuer à renforcer la résilience de son territoire et sa capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie, de l'alimentation, et par l'éducation à l'environnement.
Une part de la production fruitière sera destiné aux familles des personnes travaillant sur l’exploitation, une autre sera vendue au sein des commerces bio locaux.
La dernière part sera réservée à la transformation : déshydratation, extraction d'huile, distillation) pour diversifier la production et capter une autre branche du commerce bio.
Le but est de dynamiser les retombées économiques et mettre en avant des pratiques durables.